Présenté comme un jeune talentueux, Bendjy Tilias, secrétaire d’État à la Communication, s’est complètement révélé à côté de la plaque. Nommé dans un contexte de crise, il brille davantage par son absence d’initiatives que par ses actions concrètes.
Depuis son arrivée, aucune stratégie, aucune prise de parole publique, aucun plan de communication digne de ce nom. Comme son ministre de tutelle, il adopte une posture passive, se contentant d’observer les événements sans jamais intervenir. Il garde un silence assourdissant, alors même que sa principale mission est… de communiquer.
Pire encore, dans un pays où la rumeur fait souvent office d’information officielle, son absence est non seulement préoccupante, mais dangereuse. Alors que les citoyens cherchent des repères et des explications sur les décisions gouvernementales, Bendjy Tilias reste invisible, laissant le champ libre aux interprétations, aux intox et à la désinformation. Un secrétaire d’État à la Communication qui ne parle pas, c’est comme un pompier qui refuse d’éteindre un feu.
Il est temps de se poser la vraie question : pourquoi reste-t-il en poste ? Son mutisme prolongé alimente l’idée que sa nomination relevait plus du clientélisme que du mérite. Le pays n’a pas besoin de figurants, encore moins en période de crise. Il faut des voix fortes, des têtes pensantes, des responsables capables de prendre la parole avec clarté, autorité et conviction. Ce que Bendjy Tilias, jusqu’à présent, est loin d’incarner.
À défaut de communiquer, il s’efface. Et à force de s’effacer, il finira par disparaître dans l’indifférence générale.
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