Haïti : l’ONU tire la sonnette d’alarme face aux violences sexuelles infligées aux femmes et aux filles

La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Pramila Patten, alerte sur l’escalade des violences sexuelles en Haïti. Ces actes barbares visent surtout les femmes et les filles dans les zones contrôlées par les gangs armés.

La situation en Haïti s’aggrave. Depuis janvier 2025, les cas de viols et de viols collectifs augmentent rapidement. Ces violences se concentrent dans les quartiers sous l’emprise des gangs.

Mme Patten affirme que les groupes armés utilisent les violences sexuelles pour dominer et punir les communautés locales. Les femmes et les filles subissent aussi des enlèvements et des assassinats lors d’attaques ciblées. Ces actes se produisent souvent à domicile ou en pleine rue.

Au cours des huit derniers mois, les cas d’esclavage sexuel se sont multipliés. Cette tendance montre une oppression systématique des femmes. Les victimes ne reçoivent presque aucun soutien médical ou psychologique.

L’État haïtien reste absent dans plusieurs zones. L’insécurité empêche l’accès aux soins essentiels. Les structures de santé ferment. L’impunité règne et encourage les criminels à continuer.

Mme Patten appelle à des actions concrètes. Elle soutient le déploiement de la Mission multinationale de sécurité (MSS). Elle insiste sur l’importance de couper le trafic d’armes, qui alimente les gangs.

Elle salue la création de deux unités judiciaires spécialisées, dont l’une traite des violences sexuelles. Elle encourage la relance du tribunal de Port-au-Prince comme un signe de progrès vers la justice.

L’ONU exhorte le gouvernement haïtien à accélérer les réformes et demande un appui international. Mettre fin à l’impunité reste la seule voie pour restaurer la dignité et protéger les femmes et les filles en Haïti, selon la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Pramila Patten.

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