Axan Abellard : «Le CPT va-t-il entrer dans l’histoire ou passer à côté de l’histoire sans le remarquer ?»

Ce vendredi 17 octobre 2025, nous avons commémoré le 219ᵉ anniversaire de l’assassinat du père fondateur de notre nation, l’Empereur Jean-Jacques Dessalines. Nous sommes donc non seulement un peuple régicide, mais aussi un peuple parricide, car Dessalines est le père de chacun de nous en tant que citoyens libres, indépendants et fiers. Après l’épopée du 18 novembre 1803, il est aussi devenu le père de tous les peuples opprimés qui ont conquis leur liberté en s’inspirant de l’idéal dessalinien et du cri de guerre : Liberté ou la Mort !

Sommes-nous dignes aujourd’hui de l’héritage que Dessalines nous a légué ? Sans l’ombre d’un doute, nous sommes tous devenus des fils indignes. Mais il est encore possible pour nous de relever la tête et de donner un autre cours au destin de cette nation.
Dans cette continuelle descente aux enfers, il est temps que ceux qui nous dirigent prennent leurs responsabilités.
Le CPT est entré sur la scène politique par la grande porte, mais en politique, ce n’est pas l’entrée qui compte, c’est la sortie.
On peut décider de sortir de la scène politique, l’échine courbée, par la petite porte, en passant à côté de l’histoire ; ou par la grande porte, la tête altière, en entrant dans l’histoire.
La nation impatiente attend de la part du CPT des gestes concrets qui changent le cours de l’histoire de notre pays.
Alors tout le peuple haïtien dira en chœur que l’épopée dessalinienne du 18 novembre 1803 n’était pas vaine.

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